2023 / Je me souviens

Sculpture, Domaine national de Saint-Cloud
Lettrages en pierre, structure acier galvanisé, dimensions 650x120x35cm
Avec la participation du ministère de la Culture et du Centre des monuments nationaux pour le programme “Mondes Nouveaux”

Dans le cadre du programme artistique du ministère de la Culture Mondes nouveaux, Je me souviens, une œuvre de Laurent Pernot, est présentée au Domaine national de Saint-Cloud (92)
du 27 janvier au 30 septembre 2023.

Imaginée pour le Domaine national de Saint-Cloud, Je me souviens est une sculpture de lettres en pierre naturelle, matière dont la temporalité s’apparente à celle de la nature environnante du parc et de l’ancien château du domaine. Laurent Pernot propose ici, par l’usage des mots, une expérience de pensée sur notre rapport au temps et à la mémoire. Plusieurs interprétations de l’œuvre sont possibles. Elle peut évoquer la submersion dans l’oubli du passé de l’ancienne résidence princière, qui se reflétait autrefois dans le miroir d’eau du bassin, ou préfigurer ce qu’il adviendra de l’humain dans le futur.

Dans le cadre du programme Mondes nouveaux, Laurent Pernot s’est proposé « d’imaginer une série d’interventions dans l’espace, en expérimentant des rapprochements entre expérience physique de l’art et expérience de la nature. » Je me souviens est le deuxième volet de ce projet, après L’éternité devant soi, également en pierre naturelle, sur le site archéologique de Glanum (Bouches-du-Rhône).

« La crise sanitaire a créé de la distance et de l’isolement, façonné des incertitudes nouvelles et réduit nos interactions avec l’environnement, toutes générations et classes sociales mêlées. Dans la continuité de projets récents consacrés à l’écriture et à la poésie, je propose d’invoquer le langage par la présence de mots installés physiquement dans l’espace, des mots conçus comme des sculptures in-situ, des mots dans la nature, dans l’architecture, des mots qui entrent en résonance avec les lieux, des mots qui suscitent des expériences de réflexion, en prenant en compte les circonvolutions de l’histoire où l’environnement devient l’écrin de la pensée.” »



laurent pernot